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lutte contre le mildiou, l'esquive, le tacle ou les deux ?!

Printemps pluvieux et frais, l'été ne tarde à s’installer..., en revanche le mildiou, lui, s'installe bien dans notre potager ! Le mildiou se caractérise par un noircissement de certaines parties de la tige du pied de tomate, par un jaunissement des feuilles, ou l’apparition de taches brunes. Les feuilles peuvent aussi se rétracter ou flétrir avant l’apparition de taches. Dès les premiers symptômes il faut agir immédiatement afin de ne pas voir l’intégralité de sa plantation dépérir en l'espace de quelques jours. L'efficacité du mildiou est assez spectaculaire.

Comment agir pour éradiquer ce champignon teigneux ? Zoom sur la lutte contre le mildiou

lutte contre le mildiou

Copyright photo site Rutgers : https://njaes.rutgers.edu/fs547/


Les bons gestes pour éviter le mildiou

Tout d'abord il faut éviter de faire la moindre entaille sur vos pieds de tomate. Chaque blessure (coup d'ongle, tuteurage cisaillant, etc.) est une entrée pour la maladie. Si les températures ne dépassent pas 30°C et que les orages éclatent quasiment tous les après-midis, surtout n'enlevez pas vos gourmands (sauf au stade de foliole), et éviter toute coupure.

N'hésitez pas à pulvériser deux fois par mois de décoction de prêle qui asséchera les plants et préviendra la maladie. Vous pouvez lire l'article sur la fabrication et l'utilisation de la décoction de prêle au potager ici.

Si vous arriver à maintenir le cap jusqu'aux grosses chaleurs c'est gagné. Le champignon mildiou ne survie pas quand les températures dépassent les +30°C.


Les traitements curatifs, les précautions à prendre

Si le mildiou est installé, il faut traiter. Je préfère alterner les traitements en cas de grosse attaque. Tous les 3 jours je pulvérise les feuilles d'un traitement différent afin d'éviter de saturer le sol d'un produit. Par exemple, le Bicarbonate de soude est efficace, mais stérilise le sol à force de pulvérisation (c'est du sel, ne l'oublions pas).


Il est important de ne pas pulvériser les fleurs, sinon elles avorteront ou ne seront pas pollinisées, et donc pas de tomate à la clé.

Le traitement est à effectuer de préférence tôt le matin (meilleure absorption foliaire) ou le soir (surtout la décoction de prêle).

Il faut pulvériser après la pluie quand vous avez une journée de beau temps devant vous. La pluie va lessiver votre traitement et rendre votre travail quasiment inutile.

Enfin il faut pulvériser au-dessus et au-dessous des feuilles. Le mieux et de placer votre main sous le feuillage lors de l'application et de frictionner doucement le dessous de feuilles.


Effeuiller en pinçant avec vos doigts toutes les feuilles au début de la propagation seulement. Faites attention à vos mains/doigts qui sont un véhicule pour le mildiou. Je vous conseille de constamment frotter vos doigts dans de la menthe (sauvage si vous en avez au jardin) ou de les rincer avec le mélange aux huiles essentielles (traitement n°2). Eviter de toucher les plants sains quand vous traitez et effeuillez les plants malades. Il faut éviter de trop effeuiller car les feuilles permettent à la plante de faire la photosynthèse = sucre = nécessaire pour combattre le mildiou.


Les recettes des différents traitements

Traitement n°1 : décoction de prêle


Traitement n°2 : huile essentielles (HE) clou de girofle & d'origan

Pour 1 litre : 21 à 28 gouttes de HE de clou de girofle, 9 à 12 gouttes HE d'origan et une cuillère à café d'huile de colza (1 ml). Bien secoué et ajouter à la fin 20 ml de savon noir.


Traitement n°3 : petit-lait

Diluer à 20% dans de d'eau (soit 200 ml pour 1 l).


Fréquence des traitements

On peut alterner les traitements comme ce qui suit : 1/2/1/3/1 ou 1/2/3/1.

Je préfère alterner des traitements plus agressifs (2/3) avec la décoction de prêle qui va renforcer les défenses naturelles de la plante entre chaque traitement .

Une fois que la plante va mieux, ne pas hésiter à arroser les pieds de tomate d'extrait fermenté d'ortie (voir article ici) pour leur redonner de l’énergie.


Un dernier mot sur le sujet : il faut être assidu dans le traitement et surtout patient. Je vous assure que vous pouvez en arriver à bout, alors courage !


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